E ternal . F reedom {PV}

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†. Eternal Freedom .

▬. L’aurore était là, accompagnée comme à son habitude par de douces teintes orangées qui coloraient à merveille la forêt. Elle avait emmenée avec elle une douce brise qui lui tenait compagnie. Ensemble, ils arpentaient la forêt pour réveiller les félins et les mettre de bonne humeur. Sauf que ces deux voyageurs du temps avaient rater un félin. Ils étaient sans aucun doute arrivé trop tard pour ramener calmement ce chat dans la froide journée qui commençait. Une silhouette se détaché dans la clarté du matin, cachant à moitié l’entrée du clan du tonnerre. Son pelage roux était chatouillé par la brise, tandis que le soleil lui donnait un aspect flamboyant. La jeune chef avaient les oreilles aux aguets, attendant la venue d’un guerrier quelconque, pour lui signaler sa ballade matinale. Et, elle ne dut pas attendre longtemps, car la patrouille arriva, et le Crocodile leur fonça dessus, ne leur laissant même pas le temps de reprendre leur souffle.

«

Je te laisse le loisir de former la patrouille suivante. Je ne voudrais pas réveiller Ondée d’Iris, elle dormait si bien tout à l’heure. Et elle a tellement travailler ses derniers temps qu’elle a bien le droit à un peu de repos. Cependant, je ne te confierais pas cette tâche si je ne devais pas moi-même m’absenter du clan. Je te demande donc de signaler mon absence du clan à tout ceux qui me chercherons.

»

▬. Le guerrier hocha la tête en signe d’approbation, et la meneuse le salua avec gratitude. Elle s’éloigna ensuite vers la sortie du camp, en balançait sa queue de gauche à droite, puis de droite à gauche. Une musique lui rôdait dans la tête, et l’envie folle de courir pour dire de courir s’installa dans son esprit. Tentée par de nombreuse pulsions d’envie, aussi forte que les pulsions meurtrières que l‘on pouvait avoir en voyant un mulot bien dodu, la rouquine s’élança entre les herbes. Son corps s’adaptaient à toutes les situations. Son agilité lui permettait de sauter au dessus des arbres qui s’étaient écroulés lors de tempêtes qui avaient secouer la forêt. Par contre, elle ne pouvait rien contre la neige qui jonchait le sol, et à de maintes reprises, elle fut sur le point de tomber.

▬. Un hululement retentit. Elle s’arrêta de suite, humant l’air à la recherche de la chose qui avait provoqué ce drôle de cri. Et le hululement reprit. La rouquine tourna lentement la tête vers la source du bruit, et elle ne fut pas étonnée de voir une chouette qui la fixait de ses grands yeux. La jeune chatte était consciente d’avoir perturber le sommeil du volatile. D’ailleurs, Etoile de Crocodile avait toujours était grandement impressionner par ce volatile mystérieux. Des plumes de trois couleurs différentes recouvraient le corps du volatile. Sa tête était toute petite et carré, mais elle portait néanmoins une paire d’yeux jaunes hypnotiseurs et un bec coloré entre le jaune et l’orangé, ce qui lui tenait office de babines - pour comparer ça avec les parties du corps des chats. Ses oreilles étaient tout aussi à l’écoute que celles des chats qui peuplaient la forêt. Au fond, cette chouette ressemblait à toutes celles que j’avais déjà vu auparavant.

▬. Depuis qu’elle était toute petite, la rouquine trouvait que les chouettes étaient fascinantes. Que c’étaient des volatiles magiques. Pourquoi ? Parce que, pendant que les félins étaient prisonniers au sol, ces volatiles pouvaient s’envoler et partir au loin. Bien sûr, d’autres volatiles pouvaient faire de même, mais les chouettes avaient quelque chose de plus : elles étaient mystérieuses. D’ailleurs, elle n’avait jamais pus se résoudre à planter ses dents dans leur chair qui avait pourtant l’air succulente. Vous allez certainement me demander pourquoi - lui demandait pourquoi ? Eh bien, pour elle, tué une de ces chouettes et l’empêché à tout jamais de battre des ailes, se résumé à assassiner la liberté…

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Cette impression de chaleur exquise , embaumant mon corps tel une aura , cette fraîcheur douce venant m'apaiser .. Puis cette ombre cachant le soleil de ma tranquillité , je fronçais dans mon sommeil inconsciemment les sourcils , puis cet affreux sourire sadique et ses grands yeux jaunes , m'aveuglant comme les yeux des monstres , et cette voix aigu et perfide , que me disait-elle ? Un charabia incompréhensible , je ne comprenais pas un traître mot de ce que cette chose ma racontait , elle s'énerver et ces sourcils se fronçaient . Un coup résonna dans ma tête et je me réveilla en sursaut , l'agréable lumière du soleil me réchauffait tendrement , telle la douceur d'une mère et de son chaton , et cette fraîcheur refroidissant agréablement mon corps . Je m'étirais doucement , ouvrant peu à peu mes yeux jaunes pâles contrastés . Mais que vis-je soudain ? Rien , justement , c'est bien ce qui m'interpella ! Il n'y avait personne dans la tanière des guerriers et le soleil semblant haut ! J'aurais dû être levée depuis bien longtemps , et non dormir ! Je sortit , le pelage ébouriffé , ne voyant que des guerriers et là bas se tenant fière comme un paon , un guerrier , je m'approchais de lui .

- Esprit Persuasif , qu'à tu là à te tenir tel un noble chat ? Tu n'en est pas un à ce que je sache , à moins que tu es découvert ta bêtise ..

Le jeune guerrier éclata de rire puis prit un air tout à fait sérieux et me dit :

- Non , mais Étoile de Crocodile m'a dit que c'était à moi de former cette patrouille , et là tu es arrivée pour le faire à ce que je vois .
- Pas le moins du monde , tu sera utile , mais ne t'a pas t'elle dit où elle allait ?
- Est ce que j'ai dit qu'elle me l'avait dit ?
- Tu es déprimant , laisse tomber , je la trouverais moi même .

Il n'eût point le temps de riposter car j'étais déjà parti , me frayant un passage dans le petit troupeau de chat s'étant délectée de notre conversation un instant . Ma fine silhouette se faufila et partit . L'odeur de Croco était perceptible entre milles , à part cette odeur de poussière qu'avait tous les chats sauvages , il y avait cette nuance de bois de cèdre et cette odeur de fleur d'amandier atténuée . C'était étrange et pourtant subtile . Je suivais l'odeur qui me mena rapidement vers l'arbre aux chouettes , et là bas je vis ma meneuse , je m'en approchais .

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♫♪.

†. Le hululement d’une chouette. Celui qui vous faisait basculer subitement. Qui vous faisait presque plonger dans les bras de Morphée. C’était celui là, que venait d’entendre Etoile de Crocodile. La meneuse oublia alors de nombreuses choses. Elle ne faisait plus la différence entre les arbres et les arbustes, entre les feuilles solitaires et les gouttes de pluie. Tout ce confondait en cet instant d’égarement ; les couleurs se mélangeaient, formants des sortes de parois. Mais ce n’était pas le même genre de parois que celles des tanières qui se trouvaient au camp du tonnerre. Non, c’était tout autre chose. C’était les parois d’un monde de paix et d’insouciance, mais aussi celui d’une éternelle tristesse…

«

Maman ? Pourquoi on s’en va ?

»

†. La plaine semblait bien morne. Une épaisse couche de neige recouvrait le sol, et trois félins s’y enfonçaient. Un pelage brun, un pelage blanc et un pelage roux. Un mâle et deux femelles. Ils formaient une belle petite famille de chats sauvages, pas si différente que ça que les autres familles de matous qui peuplaient la forêt. Ils étaient tout ce qu’il y a de plus normal. A part peut-être, le fait qu’ils n’appartenaient à aucun clan. Mais dans ce cas là, il existait des solitaires pour leurs tenir compagnie. Non, ce qui vous choquerez vraiment, ce serait de savoir qu’ils avaient été bannis d’un clan. Bien évidemment, maintenant que vous le savez, je me doute bien que votre réaction est loin d’être positive. Et puis, tant qu’à faire, autant vous dire de quel clan ils furent expulser. Je vais donc vous le dire, ils furent expulser du clan du vent. Mais je ne pense pas que la précision d’une telle décision vous serez très utile, et je passerai donc les détails.

«

Marche. Tu comprendras plus tard.

»

†. En entendant la voix de la reine, les poils du matou bruns se hérissèrent, et il s’écarta de quelques pas. Ses poils se hérissèrent un peu plus, il essayait de se protéger du froid de l’hiver, et du vent qui le lui transportait. Maintenant qu’il s’était écarté des deux ares félins, le froid se faisait plus menaçant pour lui.
La rouquine qu’en à elle, était beaucoup plus petite que les deux autres félins, et avait quelque peu de mal à tenir le rythme des deux - puissants - guerriers. Elle avait mal aux pattes, et le froid lui rongeait les os. Ce ne devait sûrement pas être conseiller comme régime de croissance, non ?

«

Maman, j’ai froid !

»

†. Elle se précipita alors vers sa mère, et essaya de tenir le rythme en restant à ses côtés. Tout en marchant de plus en plus vite, elle se colla contre le pelage chaud de sa mère. Mais rien n’y faisait, la jeune chatte avait toujours froid, et continuait d’avoir cette impression qu’elle allait finir par mourir, mourir dans sa cavale. Ce qui, vous pouvez me croire, ne l’enchantée pas le moins du monde.
Néanmoins, il en fallait plus que de voir son propre enfant commencer à mourir de froid pour radoucir la reine. D’ailleurs, on pouvait voir à ses traits de visage qui continuaient de se crisper, qu’elle était de plus en plus énervée. Sa fourrure prit de plus en plus d’ampleur, et sa queue se redressa d’un seul coup, ce qui lui donna un air hautain.

«

Petite Crocodile ! Arrêtes de te coller à moi ! Ça me ralentit, et nous ne pouvons pas nous permettre de ralentir ! Cela fait déjà trois jours que l’on aurait dut quitter le territoire du clan de la rivière ! Si on tombe sur une patrouille, nous sommes fichus !

»

†. Petite Crocodile - la rouquine - se décolla soudainement de sa mère, comme si celle-ci s’était soudainement transformer en blaireau, et marcha à l’arrière du petit groupe, en essayant de se faire la plus petite possible…

†. Un craquement de branche sortit Etoile de Crocodile de son passé. Encore une fois, elle eut l’impression de passer une porte translucide qui la portait dans un monde parallèle. Mais cette fois, ce fut pour aller dans son présent qu’elle passa la porte. Un autre bruit de craquement de branche se fit entendre, et la meneuse huma l’air pour savoir qui venait la sortir de sa rêverie.

«

Alors ? Bien dormie ?

»

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Alors ? Bien dormie ?

La tête haute , la queue battante , la jeune lieutenant arborait un sourire fière , amusé , tel un chaton . Ce sourire lui allez plutôt bien , malgré cela , le côté enfantin de son sourire adorable ne casser son élégance habituelle . Une chouette , tapis dans l'ombre les regardait . Ces gros yeux jaunes suivaient les fait et gestes des deux félines , et de temps à autre , le volatile secouait ces plumes poussiéreuses . Ondée d'Iris arriva devant sa meneuse , et fit une petite révérence comme elle le faisait devant sa meneuse habituellement . Arrière train en haut , haut du corps contre le sol , une patte pliée sous le corps , une tendue comme si on y attendait un baiser puis la tête baisser quelques secondes qu'on relevait . Elle se releva rapidement , regardant le pelage roux de sa meneuse . Celui-ci était d'un beau roux légèrement délavé , mais brillant et flamboyant , de toute beauté , unique , d'une belle longueur . Elle ne souriait plus , mais dans ses yeux , on pouvait voir des pétillements enfantin , excité d'un vert clair discret , pâle , se fondant dans la pâleur jaunâtre des yeux de la féline .

Bonjour Étoile de Crocodile , comment va-tu ? Oui , j'ai fait une nuit entière pour la première fois depuis .. une éternité !

Elle n'essaya pas de parler de la rencontre avec sa demi-soeur , ou de son extravagance avec Graine de Folie , ni du combat sanglant contre Ombre de Lune . Les plaies s'étaient cicatrisés et le pelage avait même repoussé . Elle se souvient d'avoir donné en excuse un roncier , et pour les plaies importantes , une chute sur le chemin du Tonnerre . Elle n'osait avouer à sa meneuse toutes ses fautes , tout ce qu'elle avait pu cacher à sa meneuse qui lui faisais confiance et qui ne l'avait jamais embêté , jamais Ondée n'avait déçue sa meneuse et elle n'osait dire mot . Elle commença par :

Étoile de Crocodile , il faut que je t'avoue ..

Sa voix se brisa , la peu s'empara alors d'elle . Que ferait sa meneuse en apprenant cela ? Allait-elle la renvoyais ? L'humilié ? Ondée aurait pu choisir la facilité , mais jamais dans sa vie elle ne l'avait choisit , alors pourquoi maintenant ? Elle prit une profonde respiration ..

Je t'est caché trop de choses à ce jour , alors écoute moi . Je me suis battu contre Ombre de Lune il y a une lune maintenant , le combat a été sanglant , nous aurions pu mourir car un ombre sous un coup de Tonnerre m'est tombé dessus . J'ai retrouvé un membre de ma famille .. Elle se nomme Perle de Lobélia , et c'est ma demi-soeur .. »

Elle ne baissa pas la tête , elle continua de regarder sa meneuse , ses yeux ne reflétait plus aucune peur , juste une témérité nouvelle .